La société civile locale a annoncé qu’environ 26 hippopotames ont été découverts décédés dans le parc national des Virunga depuis le début du mois de mars dernier. Selon les sources locales, ils seraient tous décédés de la zoonose charbonneuse, une maladie du charbon.
À Lulimbi, en territoire de Rutshuru, dans l’Est de la République démocratique du Congo, les habitants ont découvert les corps sans vie des hippopotames, des espèces menacées dans le parc national des Virunga par le braconnage. D’après les statistiques de la société civile, ces décès ont commencé à être enregistrés depuis le dimanche 6 mars.
Alors que les cas s’accumulent, la société civile locale a déclaré que les décès d’hippopotames étaient liés à la contamination de la zoonose, une maladie du charbon (anthrax). À cet effet, ils ont appelé la population à éviter tout contact avec les cadavres en raison de risques élevés de contamination à la maladie de l’animal vers l’homme.
En effet, il s’agit d’une résurgence de la maladie trois ans après des cas rapportés dans le même espace. Selon un communiqué de l’institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), daté d’avril 2021, environ 10 hippopotames et buffles avaient trouvé la mort à cause de la même maladie, récurrente chez les animaux.
Une équipe d’experts vétérinaires, ajoute les sources locales, a déjà été envoyée sur le terrain pour sauver les animaux touchés en procédant à l’isolement et à la destruction des carcasses pour éviter d’autres cas de contamination parmi les animaux.
Dans l’Est de la RDC, la situation sécuritaire met en péril les efforts de conservation de la nature. Le braconnage des animaux, menés par des groupes armés, accélère la diminution de certaines espèces menacées telles que les gorilles de montagne, les okapi ou encore les hippopotames.
